La volonté n’a jamais été ton problème, ce sont tes habitudes qui le sont : "Lundi j'arrête"...
- priyasevakaur
- 28 sept. 2022
- 3 min de lecture

Il y a une dizaine d’année j’ai voulu arrêter de fumer, arriver à la trentaine en laissant derrière moi cette habitude dont j’avais bien pris conscience qu’elle était un désastre pour mon corps. Je m’époumonais en faisant du sport, mes dents se tâchaient, mon teint était grisâtre, l’odeur était insupportable et le temps et l’énergie passé à chercher les paquets, les acheter ou y penser parti en fumée, il fallait que ça s'arrête, allez lundi j'arrête.
J’avais bien essayé à plusieurs reprises d’arrêter mais c’était trop dur, les premières tentatives n’avaient duré que 24H-48H max. Après m’être familiarisée avec la sensation de manque et reconnu qu’il me faudrait aussi rééduquer ma gestuelle, j’ai retenté… les lundis suivants et retenté... les débuts d'année et retenté encore aux anniversaires... Cette fois là c'était la bonne, j’avais tenu 6 mois à coups d’hypnose et de Champix mais les effets secondaires de ce produit de sevrage n’ont pas tardé à se faire sentir et j’ai commencé à avoir des envies suicidaires donc j’ai choisi le moins pire : revenir à mon programme : fumer. Dans ma "tête" j'étais une fumeuse qui arrêtait et je n'avais pas vraiment envie d'être quelqu'un d'autre finalement.
Oui c’est très dur d’arrêter de fumer, on fantasme sur l’image d’Epinal, de celui qui dit y être parvenu du jour au lendemain, voilà simplement, comme ça, sans peine.
On peut toujours attendre que ça nous tombe dessus, de devenir cette personne, par la Grâce Divine, mais on pourrait très bien attendre très longtemps, so... si vous êtes vraiment vraiment motivés...
« Do your best, God does the rest », je l'adore celle là!
Je partage avec vous ce qui a fonctionné pour moi.
D’abord, selon moi il n'existe pas de recette miracle, même la méthode d’Allen Carr a des résistants. Pourquoi? Parce qu'elle se base sur la connaissance, cette étape est fondamentale mais c’est une première étape non pas une stratégie globale. Les thérapeutes magiciens eux mêmes ont besoin de 100% de ton engagement et sont des leviers de ta stratégie à toi, la tienne parce que l'environnement dans lequel tu évolues est crucial pour ta réussite.
C’est en comprenant cela que j’ai repris mon pouvoir personnel et sur ce chemin et il m’a fallu 9 ans d’experience de l’arrêt pour en mon âme et conscience pouvoir déclarer : « Je suis non fumeuse. »
Non pas « j’ai arrêté de fumer » mais « je ne fume pas », pas plus, PAS.
Et ça change tout, parce que dans cette affirmation, j’engage mon processus d’identification, car c’est l’identification, qui fait la réussite du changement personnel.
Je me rends compte qu’un des paramètres important de ma réussite a été de m’identifier à un yogi, mon objectif n’était pas de faire du yoga mais d’être une yogi. Ça fait toute la différence, car quand on est présent et engagé dans son changement, si on se demande consciemment et pour chaque chose, qu’est ce qu’un yogi ferait maintenant ?
À la question est ce qu’un yogi fumerait pour se détendre ? Non… il reviendrait à la sagesse de son souffle ! alors je ne fume pas c’est simple, ce n’est pas moi. Petit à petit, répétition après répétition, j'ai fini par y croire et j’y crois maintenant dur comme fer.
C’est ma Sadhana, indirectement qui m’y a amené, à chaque respiration la répétition du mantra semence SatNam, plante la graine de mon identité divine dans mon mental et je la scelle à ma conscience. C’est la répétition de tous ces petits gestes « yogiques » qui sont devenus des habitudes, et que je pratique avec de moins en moins de resistance, comme me doucher à l’eau froide par exemple, qui ont façonné une nouvelle identité plus en lien avec mon âme, plus en accord avec mes valeurs, notamment celle de prendre soin de mon corps car il est sacré et de ma planète parce que je la laisse à mes enfants.
Oui c’est en ajoutant de petites choses à sa vie qu’on la transforme en profondeur, en engageant son énergie dans des petits pas atteignables qu’on reprend confiance et qu’on avance.
Oui, je peux m’identifier à différentes sous identités (inspirantes) pour retrouver des qualités que je reconnais en l’autre comme faisant partie de mes qualités profondes endormies, et c'est en s'entourant des personnes qui incarnent ce à quoi j'aspire que je mets toutes les chances de mon coté. Evoluer au sein d'un groupe qui m’élève et dont je partage les valeurs est le cadre idéal de la réussite.
Mettre toutes les chances de son côté ça peut aussi vouloir dire renoncer...
MySelfCoaching Reflexions
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